Kévin Edrissi

Comment renouer avec l’étreinte endormie de tes yeux?
Comment amener ta chevlure à l’étendue                                                        
                                                              des chaudes saisons ? 
Je verserai des larmes            
Sur les murs esseulés                
Je communierai avec les plaines                                                         
                                                         de l’attente.

***

Chez toi mon amour
La brise passe toujours
Par la chevelure d’un acacia
Chez toi mon amour
L’horizon est toujours une promesse bleue
Et une prière étendue sur la haute flamme
Chez toi mon amour
Mon cœur – qui est une finitude —
Cherche toujours irruption et ruine.

 

***

La mort, c’est douter de l’ombre de la fleur
                    enfermer la brise au fond de sa maison.
 
La mort, c’est vivre le ledemain crépusculaire
                    se jeter dans l’abîme de ton regard moribond.
 
La mort, c’est un enfant qui vénère les cailloux.
 
La mort, c’est être l’Ami de la douleur
                   et se fondre dans tes yeux grisés d’opium
                   c’est lamentations des merles
                                                          au cimetière du vent.
 
La mort, c’est oublier ta chevelure
                                                 qui se verse dans le flot argenté du fleuve
                                                 c’est la solitude de ma main
 
La mort, c’est enterrer les oiseaux
Dans l’automne trouble de ton départ
Et rejoindtre la crainte des colombes
Au seuil d’une nuit périlleuse
 
La mort, c’est le déclin d’un cœur
                                              qui crie ton front ensommeillé
 
La mort, cest le déclin d’un cœur
                                            qui pleurait un jour
                                                                      Arbre
                                                                      Ténèbre
                                                                       Ruisseau.

***

Comment renouer avec l’étreinte endormie de tes yeux ?
Comment amener ta chevlure à l’étendue
                                                           des chaudes saisons ?
Je verserai des larmes
Sur les murs esseulés
Je communierai avec les plaines incandescentes
                                                                        de l’attente

***

Le soleil inonde les épaules argentées de la brume
Embrasse le vol des brises
Et pénètre la fenêtre endormie de la solitude.

   ***

Le vent offre la couleur empourpée aux arbres
Et mon cœur se tient en si peu de temps
Que la fenêtre se lamente sur son souffle moribond.

***

La douleur est une âme sans patrie
Une feuille tracassée dans le vent
La douleur, une flamme, un enfant.

Valérie Movallali

Toute fleur n’est que nuit
Et feint de s’être rapprochée
Mais d’où son parfum s’élève
Je ne puis espérer entrer
Tant me trouble et m’appelle
Une porte fermée
Toute couleur et toute vie
Naît d’où le regard s’arrête
Et le monde n’est
Que la crête de l’invisible

***

Dans l’air de plus en plus clair
Scintille encore cette larme
Ou faible flamme de vitrail
Et du sommeil du fleuve
Une vapeur vermeille
Demeure ainsi suspendue
Sur le pendule de l’aube
Entre la braise promise
Et la perle perdue

***

Les larmes quelquefois
Montent aux yeux
Comme une source
Elles sont de la brume
Sur des lacs
Un trouble du jour intérieur
Une eau que la peine a salée.

***

 

  Kamal Zerdouni

Dans ta chevelure où dansait la lumière
ondule cette étrange nuit
au mouvement silencieux
froissement des hautes herbes de l’innocence
et ce venin qui l’éteint
Riposte une pluie d’écailles incendiaires
sur les édifices
S’élève des tas de gravats
la fumée des sacrifices
Israël ou Gaza
l’horreur en partage
L’Homme au cerveau reptilien
pourchasse le Sage
De quoi sera fait demain
 
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